Les jours se suivent...
Les jours se suivent... et se ressemblent. Demain est un autre jour? Pas sûr... L'actualité est débordante de nouveaux crimes, viols, assassinats, attentats, vols, licenciements en masse etc... comme hier... et certainement comme demain.
Une éternité journalière... un soleil qui assiste au même spectacle tout autour de la terre, et ainsi chaque jour qu'il fait.
Des milliers de morts en Irak, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers de licenciements chaque jour, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers de mort de faim par jour, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers de morts de pauvreté, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers de pauvres sans logis, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers d'esclaves du travail, et nos dirigeants ne font rien.
Des milliers de dollars à se faire, et le moindre député répond présent.
L'argent est roi? Ne vous plaignez pas, la violence est gratuite!
Mais le pire dans l'histoire, c'est que nous, le peuple, le "détenteur" du pouvoir, le seul capable de renverser la situation, ne fait rien contre tout ca. Rien.
Rien.
Alors qu'il suffirait de changer les choses...
Il suffit juste parfois de dire "non", de ne pas consommer à outrance, de ne pas abuser de son droit de patron, de ne pas acheter d'actions, de ne pas cautionner ce système, de ne plus allumer TF1, de ne plus se laisser faire... Et dire qu'il suffit juste de désobéir.
Mais non... personne ne veut désobéir. Le crédit de la maison, de la voiture, du mobilier, de l'école des enfants, de l'ordinateur, etc... et le pouvoir détient la lame qui tranche, et qui risque de couper la tête de quiconque osera désobéir.
Minable peuple qui refuse son pouvoir, qui refuse de se sauver, et qui refuse de voir le mur épais vers lequel se dirige le système.
Abjecte condition que celle du peuple.
Abjecte condition que celle du travailleur.
Abjecte condition que celle du consommateur.
Abjecte peuple.
Avenir abscont.
Un doigt de servitude volontaire, et le voilà sauvé du courou des financiers et des politiciens.
"Esclaves de tous les pays, révoltez-vous!" m'exclamai-je autrefois. Mais là... l'espoir s'amenuise et la condition du peuple l'amène à s'auto-détruire, en détruisant sa planète et ses semblables.
Et quels regrets avoir si l'humanité disparaît? Au lieu d'entonner un "Bon débarras!"
Ainsi soit-il.