Voici venu le temps des mécréants...
Voici venu le temps des mécréants, le temps durant lequel les dieux
d'hier deviennent les démons d'aujourd'hui, le temps où les églises se
dépeuplent au profit des universités populaires, le temps où les
quelques croyants s'accommodent de la mane athéiste pour pleurer sur
leur propre sort de petits amoureux de la vie (sic)...
Quel amour peut-on trouver dans la religion à part l'amour de dieu? Y
a-t-il un amour du prochain? A cette question je répondrais non, pour
la simple et bonne raison qu'il n'y a pas d'amour des autres sans amour
de soi-même. Et comment peut-on s'aimer si l'on aime pas les pulsions
constructrices de son propre corps? Comment un curé, avec son manifeste
voeux de chasteté, peut-il se dire "épanoui"? Comment refuser une
partie de son coprs, refuser telle ou telle chose faisant partie de sa
vie matérielle et se dire conforté dans la véracité de ses croyances?
Sur ces paroles, je condamne toute forme de dogmatisme religieux pour
ne pas vouloir regarder en face et ainsi comprendre l'essence de ce
qu'est l'humanité.
Je condamne toute forme de religion pour avoir abruti les peuples dans
la croyance qu'il faut souffrir sur terre pour accéder au paradis dans
le ciel, croyance qui a été, dans l'Histoire, et encore aujourd'hui, le
fumier de toutes les horreurs, la justification de toutes les
exploitations de l'homme par l'homme, le terreau des infamies!!
Le dauphin et l'homo sapiens sapiens sont les deux espèces sur terre à
ce jour dont on a découvert qu'ils ne copulaient pas seulement pour la
procréation mais aussi pour le plaisir, tandis que l'écrasante majorité
des autres espèces ont pris d'autres chemins de l'évolution et
fonctionne sur le principe de la copulation uniquement à des fins
procréatrice.
Renions les dogmes et baisons, couchons, faisons l'amour,
déchaînons-nous dans les lits, dans le plaisir de la chaire, dans le
plaisir des sens, qui ne sont que des outils de l'évolution, et une
façon de vivre anti-déiste.
Chers croyants, le paradis est sur terre. Et faire le bien sur terre
commence par se faire du bien. Aimes-toi, et tu aimeras les autres.
Mais si tu veux t'aimer, il te faudra du courage, ô croyant, car tu
devras t'aimer dans ta condition d'humain, avec tes tares inhérantes,
avec tes exploits et tes défaites, avec tes réalités et tes
mensonges... Pour t'aimer toi-même, tu devras accepter que tu n'est pas
un objet de dieu, mais un maître de toi-même, qui n'est ni dirigé par
un dieu bienveillant, ni manipulé par un diable accessoire. Tu devras
prendre en main ta vie, et accepter tes responsabilités sans rejeter la
faute sur d'hypothétiques divinités qui contrôlent et gèrent la vie des
autres. Toute l'histoire des religions n'est que l'histoire de
l'abandon des responsabilités.
Crée ton propre monde, à ton image, et non à celle d'un dieu
autoritaire, liberticide, haineux. Car il n'y a pas de dieu sans
diable, comme il n'y a pas de jour sans nuit, de noir sans blanc, de
gros sans maigre, de grand sans petit. Le monde n'est pas absolu, et
toi non plus, ô croyant. Tu n'es qu'un amas de matière, que tu le
veuille ou non...
A bon entendeur, salut...