Barack OBAMA, ou Superman déguisé en noir...
Barack Hussein OBAMA, né le 4 Août 1961 à Honolulu (Hawaï) d'un père kenyan et d'une mère américaine, a été élu ce 4 Novembre 44ème président des Etats-unis d'Amérique...
Tout le monde connaît à peu près l'histoire... Mais dès lors que l'on essaye de se poser un peu, de réfléchir et prendre du recul vis-à-vis de ce qui vient de se passer, on a affaire à un des plus bel exemple de symbolisme dans toute l'histoire de la politique chez l'humain. Un éthologue digne de ce nom trouvera une foule de chose à dire, à observer, à écouter, à voire et à étudier.
Un symbole? Sûr que le nouveau président des Etats-Unis en est un. Et de taille: président de la première puissance économique, agricole et militaire du monde, c'est pas un métier en carton!
Mais là ou le bas blesse... il blesse fortement. Comprenez-moi: qui a vraiment étudié le programme de cet "Homme-Statue" comprendra, d'une part, qu'il ne se différencie pas vraiment de son parti, donc aurait pu être tout autant blanc, asiatique, ou arabe. A noter tout de même qu'il a affirmé ne pas être contre la peine de mort... 95 % des français auraient voté pour lui? Mais qu'est-ce que c'est que ce pays, où les abolitionistes veulent voter pour un coupeur de tête?
Bref... Le symbolisme a toujours été et demeure le meilleur moyen de lever les foules, d'unir une nation, de faire parler des citoyens d'une seule voix. Mais comprenez que ce symbolisme est figé, qu'il empêche la réflexion, qu'il établit une vérité absolue sans même avoir constaté la réelle force ou utilité de ce symbole. Et en cas d'échec, le miracle du symbole s'impose dans toute sa splendeur: on lui trouve dès lors une foule d'excuses plus ou moins valables, parce que dans le fin fond de la pensée, un symbole ne peut échouer...
Ce que je constate dans tout ce marasme: OBAMA est peut-être noir, mais il est aussi ultra-libéral, en faveur de la peine de mort, et qu'il reste un fervent défenseur d'Israël. A ce sujet, j'en veux pour preuve la toute récente nomination de son futur secrétaire général à la maison blanche, Rahm Emanuel, ancien de l'administration William Clinton, et juif très pieux. Il aurait demandé une autorisation spéciale à son rabbin pour pouvoir travailler lors du nouvel an juif, alors que les Etats-Unis étaient en plein débat sur l'acceptation du plan dit Paulson.
A la rigueur, un symbole qui m'aurait fait ressentir une légère sensation de justice en ce bas monde aurait été l'élection d'un peau-rouge à la Maison Blanche.
C'est pour toutes ces raisons que je ne pense pas observer, durant ces quatre prochaines années, un changement fondamental dans l'ordre du monde.
On verra dans quatre ans...