Blablablabla!

Autant la campagne du premier tour s'annonçait dès le début comme une exhalaison pure et simple de la société du spectacle (et du mauvais goût), celle du deuxième s'entame par des calculs électoraux, et ne s'axe que sur ca! On disait la première partie instable, trop aléatoire en sujet de débat, trop évasive, trop changeante, la deuxième sera sur un thème unique: combien de bayroutistes iront à Sarkozy, et combien à Royal.

Aucun sujet réellement politique n'est pour le moment évoqué. Seul le nombre de voix de chacun des candidats importe à nos chers journaleux "indépendants" (arf...), ainsi qu'à la majorité écrasante des électeurs choyés...

La Royal, la vraie, une petite crasseuse à l'enfance maltraitée, balancée dans une enfance tantôt vécue en Lorraine, tantôt à la Martinique, en passant par Brest, et avant une retraite mal méritée à l'île de Ré, pour retrouver ses anciens "camarades". Hé ben la Royal n'a pas d'idées. La plus grande, ou au moins celle la plus retenue est l'idée d'arborrer un drapeau sur les façades tous les 14 juillet... C'est une idée...

Et dire qu'il y a 20 ans, les socialistes chantaient encore l'internationale à la fin de leur meeting...

Le Sarko, un être ambitieux, frustré par des années d'insultes et d'exclusion, tout ça à cause d'une modeste taille... Le premier pésident de la Vème République française en-deçà du mètre 80. Bien belles ses idées, mais abolir les impôts pour les étudiants qui travaillent, c'est démagogue: aucun ne travaille assez pour en payer assez. A moins qu'il ne pense aux enfants de Neuilly, qui, étudiants à HEC, à l'ENA ou à X, profitent d'un emploi fictif créé par papa afin de blanchir un salaire exempté miraculeusement d'impôt.

Voilà notre second tour, voila notre futur. La classe...

Un seul slogan, un seul bon choix: votez bien, votez rien...