Le nouveau roman du petit Nicolas...

Le ptit Nicolas, NOTRE petit nicolas national... Un Homme politique dans toute sa splendeur... Je n'irai pas par quatre chemins: monsieur Sarkozy n'est pas dans mes goûts.

Simple maire de Neuilly-sur-Seine à l'époque, il se mit sous les feux de la rampe grâce (à cause) de la prise d'otage de cette même ville, durant laquelle HumanBomb fit ses premiers et derniers pas dans les couloirs du terrorisme enfantin.

Tour à tour ministre de l'intérieur, puis de l'économie, passant par la présidence de l'UMP, ce personnage du PPF (le Paysage Politique Français) est caractéristique de la politique politicienne en cours dans notre pays. Ambitieux (il désire ardamment parvennir à la présidence de la république), il ne loupe pas une occasion de se rendre intéressant. Tous les sujets passent par sa bouche et rien n'est laissé au hasard.

Il commenca réellement à en inquiéter quelques-uns, comme moi, en professant des lois ingrates, mesquines et complètement démagogues. Les cages d'escalier: tous ces jeunes qui, au lieu de s'investir plus à fond dans l'esclavagisme du travail, ôsent se placer dans ces lieux lugubres et malprores que sont les cages d'escalier d'immeubles. Et que nous annonce ce ministre d'état? Que bouter hors de leur territoire ces quelques malfrats "anti-français" serait LA solution à la délinquance. Mais l'iceberg, dans son côté métaphorique, n'est pas loin. On gomme, on efface, on soustrait à la vue ce qui peut géner, mais quant à guérir la société d'un mal inhérent, cela inquiète peu. Les braves gens, ceux qui n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux, estiment, à tort, que si les cages d'escaliers ne sont plus squatées, c'est que la délinquance a disparue de leur quartier. Et ainsi, le petit Nicolas gagne des voies électorales très précieuses, tandis que les politiciens organisent innocemment la criminalisation de toute une couche de la société afin, uniquement, de justifier leur pouvoir éternel! Sans problèmes, nous n'avons plus besoin de ces ministres...

Le racolage passif... Interdire les mini-juppes trop courtes sur les quelques trottoirs incertains foulés par une populace peu ouverte à l'ambition d'une grande France fasciste, c'est, selon ce même Nicolas, régler les problèmes de réseaux. Mais pour se débarasser de maquereaux bouffeurs de caviars et buveurs de vodka, ce ne sont pas les prostituées qui sont à pénaliser, mais les maquereaux eux-mêmes! Cela tombe sous les sens! Et N. Sarkozy de se défendre en professant encore une fois sur tous les trottoirs de France et dans toutes les rues de Navarre (comme une prostitution médiatique et racolleuse) que seule la partie immergée de l'iceberg doit être détruite!

La baisse des prix à la consommation... Lors d'un quelconque journal télévisé, subversif dans une certaine mesure, nous pouvions aperçevoir, grâce à l'aide outrecuisant d'une caméra discrète, que ce Nicolas national s'arrengeait avec un grand chef de grande surface afin d'apposer au devant des objectifs télévisés essentiels les prix les plus bas et les plus accessibles à la vue. Une vraie communication de marketteur, de publicitaire, d'arrangeur de rayons... Nicolas, dans ta volonté de baisser les prix à la consommation, tu n'es pas crédible.

Les racailles, les sauvageons, ont eux aussi à se plaindre d'un certains Nicolas. Toujours le même. Diaboliser cette couche de la France, qui n'est même pas Française!! Voici le nouveau créneau du ministre. Les banlieues sont ce qu'elles sont. Rien de ce qui a pu se passer n'est pardonnable car rien ne fut constructif... ou tout du moins pas grand-chose. Mais il faut chercher des explications à ce problème avant de vouloir punir à tout prix. Mais ces racailles, ces étrangers anti-français ont certainement, pour beaucoup, de bonnes raisons de s'énerver.
* Le phénomène "cage à lapins":  des taudis, que des taudis, des cages, des chenils, des porcheries, des écuries, des champs sauvages, des jardins d'enfant désaclimatés, des ruelles en coupe-gorge, des ambiances mornes et grises... Ce sont les aspects "décoratifs" de nos chères banlieues dortoires. Personne ne veut y vivre, mais tout le monde est d'accord pou rénnover. Qu'attendons-nous?
* Le chômage: un taux de chômage globalement supérieur à la moyenne française, citadine ou paysanne, des emplois la plupart du temps sous-payés et outrageseument précaires, des parents absents (parce que de temps en temps en taule), une exclusion des écoles locales, tout cela contribue au marasme intellectuel, à l'ennui caractéristique de ces endroits criminalisés depuis longtemps. Lorsqu'il n'y a pas d'argent à la maison, on va le chercher ailleurs! Même si la justice est plus égale pour certains que pour d'autres!
* La culture violente: du racollage à la publicité, des belles voitures dans toutes les séries, de la réussite ostentatoire dès que l'on sort des limites frontalières de ces quartiers abandonnés... Imaginez-vous sans le sous, vous, medasmes et messieurs les nantis, qui arborrez votre riche réussite à qui voudra bien la voire... Des référents mauvais et destructeurs. Des exemples à suivre qui ne sont pas au goût de tout le monde. Que peut-on bien choisir dans cette actualité culturelle? On veut forcément notre part du gâteau. Et ces exemples de réussite ne sont pas que des réussites financières: avec ce politiciens qui corrompent, qui volent sans cesse, qui n'ont que faire de ces ouailles malfrates, sont eux aussi des exemples! Je suis fils d'immigré. Mais je n'habite pas dans un quartier défavorisé, et j'ai eu la chance de ne pas petre trop atteint par le racisme franco-français (certainement parce que j'ai la "chance" de ne pas être trop "cuit"). Alors: est-ce une fatalité d'être d'origine étrangère et délinquant en même temps?
* Que de bonnes choses, que de bonnes choses...

Le petit Nicolas, cet ambitieux qui use de démagogie afin de parvenir à ses fins électorales, n'en est pas à ses débuts, et encore moins à sa fin. On entendra parler des années durant de ce petit homme qui, pour jouer sur la vague fasciste, a récupéré 16 des 30 propositions du programme "Police et Justice" du Front national, pour se faire écouter de la branche extrême de ses partisans. Et lorsqu'il critique ses détracteurs d'Act-Up qui, selon lui, n'ont rien d'autre à faire que de l'amalgame (cf. cette histoire de l'affiche d'act-up montrant pleine face le visage de Karcherator avec comme slogan "votez Le Pen), il est important de souligner que peu de gens intelligents ont attendu cette affiche afin de se rendre compte du rapprochement idéologique avec l'homme en question. "On ne combat pas l'extrémisme en pratiquant l'amalgame" a-t-il déclaré dans Libération à l'invite de ces gens peu ouverts aux réalités de la politique d'aujourd'hui (sic)... Dans ce cas là, il se considère alors lui même comme extrémiste!

Un démagogue, ambitieux, autoritariste, ultra-libéral (prenant comme exemple la réussite d'A. Schwarzennegger), menteur, extrémiste, nationaliste, ayant perdu le sens premier de la République (Res Publica, la chose publique), populiste, des tendances au poujadhisme, méprisant quant aux petites gens, violent, noyant l'islam dans une bouillie incompréhensible, le finançant pour mieux le contrôler, et ceci en dépit des interdictions de financement érigé en dogme laïque par la loi dite de séparation de l'église et de l'état! C'est ca notre prochain président de la République? Est-ce lui qui va diriger le pays à partir de 2007? Est-ce cet homme, qui ose mettre plus d'argent dans les flash-balls que dans les caisses d'associations, qui sera le pillier de la politique française dans un an et demi?

Une seule chose à dire, une seule chose à faire: contre le fascisme, le cléricalisme, l'aveuglement, NE PAS ELIRE, MAIS AGIR, DESOBEIR!!!